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Une ordonnance à la loupe : les douleurs postzostériennes

Désarçonnante, voire carrément opaque, la prescription homéopathique n'est pas toujours facile à interpréter. Entre les différents remèdes, posologies, contre-indications, interactions, le pharmacien ne sait parfois pas comment bien conseiller le patient. Pour y voir plus clair, notre rubrique homéopathie passera désormais chaque mois une ordonnance (fictive) à la loupe, en mettant l'accent sur une pathologie. Et pour ouvrir le bal, place aux douleurs postzostériennes.

Ce que l'on sait de la patiente

Madame Simonet, 72 ans, a été atteinte d'un zona intercostal il y a 3 mois. La pathologie s'est déclarée après un stress émotionnel (accident de la route). Un antiviral et de nombreux antalgiques de différents paliers lui ont été prescrits. Un mois après l'épisode aigu, des douleurs à type de brûlures et de décharges électriques sont apparues.

Ce dont la patiente se plaint

Madame Simonet souffre encore beaucoup au toucher. Les douleurs l'empêchent de dormir la nuit. Les applications de compresses d'eau glacée soulagent ses douleurs, ainsi qu'un emplâtre à la lidocaïne lorsque la douleur est trop intense.

Ce que le médecin-homéopathe lui a dit

Sa grande fatigue est liée aux douleurs postzostériennes qui l'empêchent de dormir. Un cercle vicieux s'est installé : elle ne dort plus la nuit, somnole en journée, s'épuise et son état général diminue.

L'avis du pharmacien

Madame Simonet présente des douleurs postzostériennes qui constituent une complication courante chez la personne âgée (incidence des douleurs postzostériennes : 12 % à 3 mois). Ce phénomène de douleur altère la qualité de vie. A la longue, les patients deviennent anxieux, irritables voire dépressifs. Les troubles du sommeil sont également à prendre en compte.

Traitement homéopathique prescrit par le médecin homéopathe

1. Hypericum (Millpertuis) est le remède de traumatisme des filets nerveux avec des douleurs aiguës, intolérables suivant le trajet nerveux. Les douleurs peuvent être déclenchées par le moindre contact.

Lors de la délivrance

Préciser le délai d'action : expliquer à la patiente que le traitement ne sera pas efficace d'emblée. Le traitement est instauré pour minimum 6 semaines de façon à bien tester son efficacité. Si les résultats sont satisfaisants, le traitement pourra être poursuivi et diminué par la suite. La patiente doit avoir conscience que la disparition des douleurs postzostériennes est très longue.

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